Des enfants qui développent un savoir-être exemplaire
Actions que nous voyons spontanément dans la classe de toute petite et petite sections au fil de l’année :
Un enfant tombe ou pleure : plusieurs enfants vont l’aider à se relever et lui font des ronds d’amour dans le dos pour le consoler.
Les plus grands vont souvent aider les plus petits à mettre leurs chaussures ou leur manteau.
Les buddies : Dans l’école chaque enfant a un buddy qui va l’accompagner tout au long de l’année et, par exemple, lui tenir la main pour aller au parc. Les grands développent beaucoup d’empathie et se sentent responsables des plus jeunes, les plus petits sont plus débrouillards et confiants. Surtout, l’effet magique des buddies, c’est que tous les enfants de l’école jouent ensemble. En classe verte, les animateurs du centre sont souvent surpris de voir toutes les tranches d’âge se mélanger très spontanément à table.
Elmar : « Bravo Emma ! T’as mangé tous tes concombres. Tu pourras le mettre dans ton cahier de réussites ! »
Tiber, pendant la classe verte à un animateur qui propose de faire la course pour arriver premier: « Francis, y a pas de compétition à Living School, tu sais ! »
Lors d’une récréation, Gareth arrive vers les enseignantes en pleurant. Il dit qu’un autre enfant l’a tapé et l’embête. L’enseignante francophone lui demande s’il pense pouvoir gérer la situation tout seul et lui dit qu’il peut aller expliquer à l’autre enfant ce qu’il a ressenti à ce moment là. Gareth va voir l’autre enfant et lui dit « Tu sais, je n’ai pas aimé quand tu m’as poussé, ça m’a fait mal, je veux plus que tu recommences. Si tu fais plus ça, on peut jouer ensemble d’accord ? »
Oscar : « je me suis trompé, mais c’est pas grave ! ».
Gabriel : « Je suis très énervé, je vais aller taper sur le coussin de colère ! » (nous avons dans la classe un coussin pour décharger sa colère ou son énervement).
Elmar à la maison de retraite dit : « Elle a un gros potentiel Madame Muller !» en parlant d’une personne âgée qui fait le yoga avec nous et dont la souplesse nous épate.